Chaque année, Montpellier gagne 3 000 nouveaux habitants et la métropole entre 5 000 et 6 000
Après une année record en 2019 et la confirmation de l’incroyable croissance de la ville, par le maire Philippe Saurel : « Nous sommes devenus la septième ville de France en nombre d’habitants. Chaque année, Montpellier gagne 3 000 nouveaux habitants et la métropole entre 5 000 et 6 000, ce qui nous oblige à construire beaucoup de logements ».
Cette attraction fulgurante s’explique en priorité par l’installation rapide de nombreuses entreprises. Avec le label « French Tech », Montpellier devient un lieu de référence pour les nouvelles technologies. Nouvelle grande métropole dite « créative », elle accueille de nouveaux investisseurs, fait reculer le chômage et voit augmenter sa population jeune et active.
Ces jeunes, à cause d’un marché locatif pratiquement saturé, sont particulièrement en demande d’accès à la propriété de logements. Hélas, à Montpellier, les années passent et le constat semble le même : pas assez de logements et trop chers. L’acquisition d’un bien reste toujours une étape importante dans la vie. L’investissement immobilier nécessite d’étudier le marché et les offres, d’évaluer sa capacité d’emprunt et maintenant, en temps de crise, d’anticiper les nouvelles difficultés. Beaucoup de jeunes couples et familles attendent avec impatience la fin de la construction de près d’une vingtaine de ZAC actuellement en chantier, comme celle de Saint-Roch. Quelque 1 000 logements ont déjà été attribués et 500 autres doivent encore être livrés d’ici à 2030. Du côté de la ZAC de Pompignane, 1 400 autres logements doivent sortir de terre d’ici 2032.
Crise immobilière et coronavirus
Depuis 2020, avec la crise sanitaire du coronavirus et les confinements à répétition, le marché immobilier est touché de plein fouet. Le secteur de la construction, à l’arrêt plusieurs mois, a vu les réalisations globalement freinées. Avec une demande toujours en augmentation mais une offre en baisse, les projets neufs sont pratiquement en pénurie. Avec en plus, l’année dernière, les élections municipales qui ont rendu les investisseurs frileux, le nombre de transactions et acquisitions immobilières a connu sa première décroissance depuis longtemps.
Qui dit rareté dit augmentation du prix ! Avec une hausse du prix des ventes de 2,4% en 2020 par rapport à 2019, les ménages sont restés timides dans l’accession à la propriété.
A la fin du premier confinement, on constatait déjà une baisse de presque 40% des achats immobiliers. Après le déconfinement en mai 2020 et même en été, on poursuivait toujours avec un net recul, avec des baisses de 54% pour les mises en vente et de moins 56% pour les des ventes par rapport au 1er trimestre de la même année, soit l’une des plus fortes baisses jamais enregistrées dans les métropoles françaises.
L’activité de promotion immobilière s’est effondrée sur la métropole montpelliéraine, avec pour cause, bien sûr, les sérieuses craintes quant à l’avenir. Face au contexte pandémique et la récession économique, l’incertitude et l’attentisme des futurs acquéreurs prédominent dans le secteur de l’immobilier. Les ventes de logements neufs comme anciens continuent d’ailleurs à stagner depuis la fin de l’année dernière.
Relance du marché
Malgré la crise, un peu d’optimisme apparaît pour l’évolution de la cité montpelliéraine. Avec un plan de relance du gouvernement qui doit permettre de relever le secteur de l’immobilier de manière forte et proposer une vision sereine de l’évolution des investissements. Grâce aux importants avantages fiscaux proposés par la « loi Pinel ». Elle permet aux primo-accédants de profiter d’un prêt à taux zéro pour les achat immobiliers neufs et de défiscaliser une partie de ses impôts grâce à l’investissement locatif. Au vu de la situation économique faible, la loi a déjà été prolongée jusqu’en 2022. Une bonne nouvelle pour les ménages qui peuvent bénéficier d’un prêt dont les intérêts sont entièrement pris en charge par l’État. Dommage que près de 60% des logements intéressent avant tout des investisseurs dont le fruit des locations sont leurs meilleures garanties de placements, avec des rendements annuels de 3,5% à 6%.
Enfin, une bonne nouvelle aussi pour la municipalité qui en profite pour réhabiliter certains quartiers, comme Port Marianne. Avec près de 1 800 logements qui seront disponibles entre 2025 et 2030. De même que pour la Ministre déléguée au logement, Emmanuelle Wargon, qui en collaboration avec les promoteurs immobiliers souhaite aboutir à une nouvelle proposition de « Pinel Croissance Verte ». Avec à la clé, une importante réduction d’impôt dans le cadre de la réalisation de logements à hautes performances environnementales.
La forte demande et les nécessités de logements ont également profité aux rénovations et aménagements de copropriétés. Avec de nombreux avantages, tels que la sécurité, l’accès à des commodités communes , l’entretien et les réparations ou encore la propreté des lieux assurée généralement par les sociétés professionnelles de nettoyage des copropriétés de Montpellier.
Pour accompagner les futurs investisseurs dans cette période difficile après les confinements, les fermetures d’activités non essentielles, certains activités se sont néanmoins bien adaptées aux exigences et besoins économiques : par exemple, les agences immobilières de la région avec les visites virtuelles, les entreprises de nettoyage à Montpellier avec les désinfections indispensables, les supermarchés avec les livraisons, les restaurants avec l’emporter, le télétravail généralisé et la transition numérique, etc….
2021, nouvelle énergie ?
L’année 2020, avec la combinaison des élections et la crise sanitaire du coronavirus ont conjointement provoqué un sous-développement des constructions immobilières et un net ralentissement des échanges de propriétés.
L’année 2021 devrait pouvoir s’envisager avec une reprise, certes lente, des acquisitions de biens immobiliers. L’augmentation des demandes de crédits et emprunts, des délivrances des permis de construire, des propositions d’offres de biens disponibles marquent bien le retour d’une nouvelle énergie positive du marché immobilier.
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